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Horaires

8h à 18h30, du lundi au vendredi

8h à 12h30 le samedi matin, une fois par mois

Généralités

La chirurgie du tiers supérieur du visage ne doit en aucun cas changer votre regard, le dénaturer. 

Elle doit résulter du parfait équilibre entre la fonction primaire de vos paupières (protéger votre œil) et la dimension esthétique qui ne doit jamais s’éloigner de votre physionomie. 

Le Dr Jessy Caliot, ophtalmologiste au cabinet de Biarritz, propose une offre de soins complète des paupières supérieures et inférieures.

Cette chirurgie ne fait l’objet d’aucune prise en charge par la Sécurité Sociale. L’ensemble des frais inhérents à la chirurgie (honoraires chirurgicaux et anesthésiques, forfait clinique) reviennent à la charge du patient tout comme le transport et la période de convalescence pour laquelle il ne sera délivré aucun arrêt de travail. Chaque patient doit prendre ses dispositions pour être libre de ses activités pendant cette courte période.

 

Quelques photographies vous sont proposées dans la rubrique « Actualités » puis « Cas Cliniques ».

 

Le Dr Jessy Caliot est chirurgien rédacteur pour le site d’information médical QUALIDOC

La chirurgie des paupières supérieures : La blépharoplastie supérieure

La peau des paupières supérieures est la plus fine de l’organisme. On comprend aisément qu’elle puisse perde sa tonicité au fil des années, se distendre. Il en résulte un excès cutané (dermatochalasis) drapé qui ferme et alourdi le regard, pouvant parfois amputer le champ visuel supérieur et latéral. La blépharoplastie supérieure consiste à retirer cet excès cutané par une incision cachée dans le pli palpébral supérieur, ce qui la rend discrète.

En cas d’amputation documentée du champ visuel, et après accord de la Sécurité Sociale, cette intervention peut être partiellement prise en charge. Une demande d’entente préalable devra être réalisée.

La consultation pré opératoire mettra en exergue 4 situations cliniques qui offriront plusieurs possibilités chirurgicales et pourront conduire à la réalisation, dans le même temps opératoire, de gestes complémentaires.

 

Quelques photographies vous sont proposées dans la rubrique « Actualités » puis « Cas Cliniques ».

Les excès cutanés

Ou dermatochalasis simple.

La ptose de la glande lacrymale peut également alourdir le regard en externe. Son réamarrage au périoste (enveloppe qui entoure l’os) permettra, par son repositionnement, d’alléger du regard.

La saillie des poches graisseuses

Une faiblesse de la membrane qui confine la graisse (le septum) est responsable d’une lipoptose médiale : le retrait de l’excès cutané sera complété par une lipectomie dans le même temps opératoire afin de supprimer la voussure disgracieuse parfois associée.

La ptose du sourcil

C’est une situation fréquente, qui, lorsqu’elle n’est pas prise en compte, peut induire une insuffisance de résultat.

Le lifting du sourcil (rehaussement de la position du sourcil) a une place importante dans la réflexion pré opératoire. Il est accessible à un geste local (incision supra sourcilière), ou à un rajeunissement plus global de la région frontale (lifting frontal ou fronto temporal).

Ce geste est parfois réalisé seul, ou en complément de la blépharoplastie supérieure selon l’examen pré opératoire.

Le ptosis

Le ptosis est une chute de la paupière supérieure par impuissance, plus ou moins importante, du muscle releveur de la paupière supérieure. Cette chute par faiblesse musculaire est à distinguer d’une chute mécanique par excès de peau. Leurs traitements ne sont pas similaires.

La chirurgie des paupières inférieures : La blépharoplastie inférieure

L’examen pré opératoire doit permettre de distinguer quatre situations cliniques: les excès de graisse, les excès de peau, le cerne coloré et les poches malaires. Ces quatre situations, aux traitements bien différents, sont parfois imbriquées.

 

Quelques photographies vous sont proposées dans la rubrique « Actualités » puis « Cas Cliniques ».

La saillie des poches graisseuses

Les poches sous les yeux résultent d’un relâchement de la membrane (le septum) qui confine les 3 poches de graisse dans leur position d’origine, en arrière de l’œil. Cette laxité peut apparaître dès l’adolescence, et la voussure qu’elle entraine n’est pas liée aux variations pondérales d’ordre alimentaire. 

Leur présence confère au regard un aspect fatigué.

Leur traitement est uniquement chirurgical. Il consiste en l’ablation des 3 poches de graisse, à travers une incision réalisée sur la face interne des paupières inférieures, au niveau de la conjonctive (voie trans-conjonctivale). Elle est donc parfaitement invisible, et aucun retrait de fil n’est à prévoir.

Ce geste est parfois associé à une remise en tension de la paupière inférieure par le biais d’une petite incision cachée dans la patte d’oie.

La pérennité du résultat sera fonction de la qualité de votre septum, et une nouvelle lipectomie peut être nécessaire plusieurs années après la chirurgie initiale.

Une majoration des poches le matin, au réveil, traduit un mauvais drainage lymphatique dont il est important de dissocier le mécanisme puisque son traitement n’est, quant à lui, pas accessible à la chirurgie.

Les excès cutanés

Un excès cutané peut être présent au niveau des paupières inferieures. Le bénéfice chirurgical est ici triple : retendre la peau, remettre en tension le muscle orbiculaire et gommer les ridules induites par l’excès cutané.

Contrairement à l’abord chirurgical des poches graisseuses, l’incision est visible. Elle se situe sous la ligne des cils et nécessitera un retrait des fils. Les résections sont toujours parcimonieuses afin d’éviter les rétractions secondaires (ectropion), et une modification votre regard (œil rond).

Lorsque l’excès de peau ne concerne plus la paupière, mais la région malaire (en dessous de la paupière), on parle de feston malaire dont le traitement reste chirurgical avec une exérèse directe. Il existe néanmoins une rançon cicatricielle, puisque l’incision ne peut plus être cachée sous les cils : elle est sur la pommette.

Les cernes colorés

Le cerne est la région anatomique représentée par le sillon jugo-palpébral, limite physique entre la joue et la paupière inférieure.

Il peut apparaître « creux » ou « coloré », indépendamment d’un excès cutané ou de la proéminence des poches graisseuses.

L’atténuation du creux passe par la réalisation d’une blépharoplastie inférieure lorsqu’elle est indiquée, et peut être complétée par l’injection d’acide hyaluronique faiblement réticulé.

Seul un maquillage adapté pourra en revanche limiter la coloration du cerne. Aucun traitement chirurgical, ni aucune injection ne pourront l’atténuer.

Les poches malaires

Les poches malaires sont situées en dessous du cerne, sur la partie supérieure de la pommette (l’os malaire). Il ne s’agit pas de poches de graisse et leur présence est le témoin d’un mauvais drainage lymphatique. Elles sont majorées le matin au réveil.

Leur traitement reste limité par des mesures hygièno- diététiques (éviter les aliments salés et l’alcool, dormir la tête surélevée, appliquer du froid), l’éviction de la toxine botulique (pour maintenir un bon tonus orbiculaire) et parfois des injections de hyaluronidase. Leur traitement chirurgical reste lourd.

La poche malaire doit être distinguée du feston malaire.

Le feston est un excès cutané simple, sous le cerne. Sa présence n’est pas liée au drainage lymphatique et son traitement est accessible à une chirurgie d’exérèse simple, au détriment d’une rançon cicatricielle.

Les injections
de toxine botulique

Forte de son utilisation médicale dans le domaine thérapeutique et esthétique depuis de nombreuses années, la toxine botulique reste le meilleur allié dans la prévention des signes de vieillissement cutané, et dans le traitement de certaines rides d’expression. 

En bloquant l’activité musculaire, elle limite les sollicitations mécaniques qui cassent les fibres de collagène au fil du temps. Son utilisation doit être parcimonieuse pour trouver le juste équilibre, conférant au regard un aspect « reposé » mais certainement pas « figé ». 

Les injections sont réalisées au cabinet, avec un rythme variable (tous les 4 à 6 mois environ). Les résultats sont visibles entre 3 et 10 jours après l’injection.